lundi 2 mai 2011

5/1/11 Offices religieux... diverses pratiques.

A Tucson (sud de l'Arizona) nous souhaitions aller à la messe de minuit . Interrogeant les locaux, plusieurs nous ont indiqué qu'il fallait aller à la "mission" St Xavier, ancienne mission créée par les jésuites au milieu du 17ème  et reprise par les franciscains qui ont bâti cette église au 18ème siècle.
Nous y sommes allés pour 20 heures, le 24 décembre,  pour la "messe de minuit."




Noël, journée de joie, de projets et de renaissance: or cet office de Noël s'annonçait comme un enterrement ! alors que nous nous attendions à une certaine félicité.  Tous, prostrés, attendaient "en silence", sans une musique, sans un chant, sans un échange et le prêtre, déjà âgé, faisait son ménage autour de l'autel; il aurait pu accueillir les fidèles, leur parler, ... la chorale (5 qui se dévouaient!)  chantait à la limite du juste,... nous sommes partis. 



Dorénavant nous irons dans des communautés protestantes ou autres, ou par expérience, je sais qu'on est reçu, que les personnes se parlent et que cela rayonne. A confirmer dans la suite. Le catholicisme, ce fut aussi notre expérience en France l'an dernier où nous avons quitté l'office pendant le sermon, tellement il était décalé et pour moi qui connaît un peu la question "infondé".

A nous d'aller à la rencontre de ces communautés de vie qui, aux US,  font partie du quotidien de chacun: l'on fait parti de clubs, d'associations et de communautés religieuses ou sectes: nous explorerons.

Ainsi, dès dimanche,  lendemain de Noël, nous avons exploré.  L'accueil et le dynamisme des protestants nous ont été confirmés. Chez les "Presbytériens", avant l'office, café où l'on se rassemble, se présente et le Pasteur était là et nous a accueilli. Office plein d'humour, où l'on rit, avec des chants, avec toutes les techiques modernes utilisées comme les paroles des chants qui s'affichent sur le mur du choeur, inutile de se perdre dans les n° des livres. Salutation du pasteur à la sortie...
L'après midi dans une autre église presbytérienne, un concert de musique de Noël, gratuit, de chants anciens de la Renaissance, en passant par les oratorio de Bach, et nos chants de NoëL... avec orchestre et artistes de la communauté... de la vie et de la belle oeuvre et de la joie. La catholicisme à commencer par le Pape doit vraiment se dépoussiérer sérieusement: je me promets de mettre de la vie, secouer les curés, accueillir les gens de passage, si un jour je refais le choix de faire parti d'une communauté catholique. Il y a du travail à faire, je le ferai. 

Ce dimanche, 2 janvier à Sedona, nous avons rejoint une autre communauté de "Presbytériens". 


A partir de 9h30, rencontres informelles, avec café, thés, gâteaux.  Dès notre arrivée, un couple chargé de cette mission ce jour là, nous a accueilli. Nous nous sommes inscrits comme "visiteurs". Lucie et moi avons reçu un badge avec nos noms et coordonnées. Badge que nous portions, ainsi que chaque membre de la communauté qui a le sien. (c'est pas compliqué de faire tout cela!). Echanges chaleureux avant l'office qui démarre à 10h30. Dès le début de l'office présentation des visiteurs par "la"  Pasteur. Comme à chaque fois, elle n'a pas pu prononcer "Boloronus" (impossible à prononcer pour un américain). Nous nous sommes donc levés, j'ai dit mon nom, j'en ai profité pour remercier cette communauté de nous accueillir, que nous étions heureux de "prier" avec eux. Humour, joie, rires... chants... La communauté se vit et se sent.



Nous poursuivrons notre tournée des "églises". A San Francisco, j'emmenerai Lucie chez les "Mormons". A Berkeley nous irons dans une communauté noire :  là avec les "mamas" noires ("african americans"  il faut dire) aux grands chapeaux, en plus des chants nous swingerons et danserons. 

Nous irons aussi dans certaines communautés "tantriques" ou "bouddhistes" ..

Vive les communautés où la foi en la Vie explose et transparaît. A nous au retour à faire vivre, à moins de laisser les "vieilles outres car  l'on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres", disait ce "Jésus". à méditer. En tout cas un principe pour moi dans la vie est  essentiel: la cohérence entre la parole et les actes. Lorsque je vivais à Aix, au Tholonet, j'ai voulu un dimanche matin aller à la messe. (une communauté de 30 à 40 personnes, pas 200!)  Aucun accueil, bon. A la sortie, volontairement,  sur le parvis, j'ai attendu alors que je sais provoquer les rencontres! J'ai attendu, debout comme un "piquet", à 3 mètres des catholiques qui se congratulaient. Aucun, je dis bien aucun, même pas le curé, n'est venu me saluer; pourtant, je suis resté un bon moment !. Chrétiens, çà? Que l'on ne me dise pas que je suis violent; Jésus, qui n'était pas un tendre contrairement aux images doucereuses que l'on fait de lui,  les traitait de "pourritures", "tombeaux blanchis à la chaux" et j'en passe. 

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