lundi 2 mai 2011

29/12/10 Scottsdale... ville de vie... par l'action, vision, d'un homme et des hommes.

"From its official incorporation in 1951 with a population of 2000, the town of Scottsdale has grown to a 2007 Census of 240,710. It is now the state's sixth-largest city. Scottsdale is commonly defined by its high quality of life, and in 1993 was named the "Most Livable City", in the United States by the United States Conference of Mayors."(wikipedia)


La "haute qualité de vie" nous avons pu l'expérimenter aujourd'hui en nous promenant 

dans le Old Town, avec ses galeries d'art, restaurants et surtout son parc, un bijou où 

sont nichées la Mairie et la Bibliothèque. 

Des espaces divers, vallonnés,  avec fontaines et sculptures :

n'oublier pas de cliquer deux fois sur les photos pour les agrandir, et ensuite flèche en haut à gauche pour revenir sur le site. 








ce théâtre dans la verdure, avec cette sculpture Love et un sapin de Noël, période oblige...


espace, où il fait bon "vivre"... 

La bibliothèque avec le lieu réservé aux jeunes, là où il faut emmener enfants et petits enfants!

ils y prendront goût à la lecture, aux autres média dans leur antre de rêve, pour une ouverture 


au monde

Tout cela se réalise par la volonté des femmes et hommes inspirés. Certes ce conseiller municipal puis maire, Herbert Drinkwater qui entre 1970 et 1998 anima la ville avec son équipe. Elégant, toujours en tenue western, avec une vision et sans doute une force d'action. Effectivement il a réussi pour sa ville. Un homme peut-il changer les choses? a-t-il créé des inimitiés? était-il agréable ou imbuvable? ... 
"Agir et réaliser", comme dirait Lucie et je rajouterai avec une vision et un dynamisme sans faille, cultivées au quotidien. 

Nous avons sympathisé avec le maire, Herbert Drinkwater

Où va se loger la créativité ? Sur la terrasse d' un restaurant donnant sur ce parc nous avons mangé une salade (une pour 2 aurait suffit!) et là un immense sapin de Noël pour le moins original:

composé uniquement "d'épingles de sûreté"! 


Et toujours de la Créativité dans  ce bar typique local:  le soir, 2 fois par semaine, se retrouvent, des habitués, anciens; ils créent, à leur façon,  en chantant.. karaoké... Pour nous, l'un des participants mais l'on participe tous spontanément ici,  a interprété la chanson de Elvis Presley, "If  now, or never".  Ils voulaient à leur façon saluer les français que nous étions. C'est une chanson qu'avec Lucie, nous aimons. Bien sûr nous avons dansé !

Il fait bon vivre à Scottsdale. Ce couple de jeunes parents d'un garçon de 1 ans,  à qui nous parlions, qui vivent ici, nous confirmait leur bonheur dans cette ville. Ayant parcouru le monde, ils plébiscitaient Scotttsdale. 

Nous retrouvons cette question de l'espace aménagé et beau qui participe de la création de l'humain.. encore faut-il y le contacter. Combien ne mettront jamais les pieds dans cette bibliothèque?  ou ce lieu? ils irons dans les Mall ( grandes surfaces ) accumulation surabondante d'objets à en attraper le tournis. 

Je rajouterai ce qui me parait de plus en plus évident: certes il faut des espaces beaux, mais il faut surtout à l'humain des  rites et des "rituels" qui lui permettent de contacter et vivre dans cette beauté où qu'elle soit. Les "native américains"(indiens) que je connais, sont beaux certes de leur espace pourtant désertique mais ils sont habités de cette culture qu'ils vivent tous les jours dans des rituels ; ces malgaches avec qui j'ai vécu,  avec une culture différente et pas "intellectuelle", en brousse,  étaient beaux de leur culture et rites vécus à travers danses et chants. Ces rites qui pour l'aménagement du quotidien peuvent se rapprocher du savoir vivre: le rite de s 'habiller élégamment pour respecter l'autre et la vie en soi, le rite de manger "proprement" et avec délicatesse, le rite de faire l'amour au lieu de baiser, le rite du langage courtois et policé au lieu des "putain , merde , chier " et "quoi" qui ponctuent nos discours...Ce savoir vivre qui se concrétise dans un rite aménage notre vie quotidienne en société: ce sont les rites de la dimension horizontale de la vie... et, dimension verticale: en l'humain il existe un souhait plus ou moins  conscient de transcender le quotidien, nous retrouvons tous les rites et rituels assimilés à la fête et aux cérémonies: rite des danses, rite des soirées , commémoration, rites des "méditations" qui ouvrent sur un au delà de la Vie qui est. Certes ce sentiment peut-être atteint au travers des drogues diverses consommées: quand ces rites sont remplacées par ces ersatz comme "l'alcool, le tabac" ou diverses drogues consommées au plus vite, cela est laid.   Aujourd'hui et ici aussi, dans ce quartier branché, les jeunes ont cet ersatz d'ouverture à l'au delà et aux possibles de la vie: se saouler la gueule le plus vite possible et dans le bruit de musiques technos.
Les rituels sont indispensables mais pas n'importe lesquels... Un beurré ou un drogué, c'est laid et il n'est plus humain.  A nous de transmettre et recréer ces mythes et rituels qui fertilisent l'humain.

J'ai trouvé pour moi un symbole qui me va bien, pour caractériser mon engagement par l'écriture et les conférences à venir. A l'entrée de la bibliothèque, cette plume..
et surtout le mariage de la plume et de la colombe, colombe (symbole de l'esprit ) qui se détache sur le mur d'en face, créée par les rayons du soleil à travers un orifice ouvert dans le haut de la voûte d'entrée..(que de symboles à creuser!)



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